Une fusion-acquisition : un formidable levier de développement

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Publié le : 20 juin 20227 mins de lecture

La fusion-acquisition, aussi nommée « M&A » ou « Mergers and Acquisition » se définit comme une transaction juridique qui comprend le transfert d’actifs d’une entreprise à une autre. Lorsque deux sociétés liées forment une seule entité, la fusion absorption est simple et pure. La fusion-acquisition est moins agressive et vise à obtenir le contrôle légal et le pouvoir lors des assemblées d’actionnaires. Cette action laisse une indépendance juridique aux 2 entités impliquées.

La fusion-acquisition : un mode de croissance

La fusion acquisition constitue un transfert général d’actifs d’une entreprise à une autre. On transfère tous les éléments actifs et passifs d’une société absorbée à une société absorbante. La croissance d’une fusion acquisition peut vous faire découvrir plus rapidement de nouvelles fonctionnalités ou de nouveaux produits. Vous pouvez obtenir ces avantages aussi vite en acquérant une autre entreprise, plutôt que de concevoir un produit ou en développant les compétences d’une équipe à partir de rien. On considère souvent la croissance interne comme moins chère. Cependant, créer soi-même un tout nouveau produit coûte des fois plus cher que de l’acheter. Les entrepreneurs qui démarrent des acquisitions doivent cependant s’y préparer. L’intégration des deux sociétés peut être difficile et les résultats des premières années sont souvent des surprises.

Les contributions de la fusion-acquisition

Les fusions-acquisitions ou Fusac réalisent un levier de croissance indéniable à l’échelle de l’entreprise ou du groupe. Vu qu’ils apportent des avantages stratégiques, ainsi, ils peuvent absorber la concurrence, renforcer l’image de marque internationale. Également, ils permettent la diversification des cotations, de réduire et contrôler les coûts (taxes, production, etc.). De plus, les Mergers and Acquisitions accélèrent la croissance. Cependant, il convient de rappeler qu’une opération M&A est un processus d’unification qui comporte quand même des risques, surtout quand les enjeux financiers à la table des conventions sont importants. Une étude portant sur plus de 2 500 fusion acquisition a montré que plus la valeur de la transaction est élevée, plus les chances de réussite d’une fusion sont faibles. Non seulement elle a dévoilé les statistiques, mais aussi, elle a mis en évidence les causes fondamentales de ces abandons au cours du processus d’intégration. Il y a le contraste sur la valeur des organisations et leurs synergies (40 %), le doute vis-à-vis du cadre administratif (18 %) et l’instabilité politique fiscale (15 %).

Une fusion-acquisition : quelques exemples

Ce type d’activité légitime consiste à diversifier les activités de l’entreprise absorbante et à étendre sa présence sur la chaîne de valeur ou sur le marché. La fusion acquisition est une reconstruction de l’activité et des objectifs de l’organisation qui les détient. Lorsqu’une entreprise absorbe des leaders de son secteur économique, on parle de fusion verticale. L’objectif de l’acquéreur est de dominer l’ensemble de secteurs (par exemple, un marchand de lait obtient le principal producteur de lait disponible). Lorsqu’une entreprise absorbe une ou plusieurs entreprises complémentaires, on parle de fusion horizontale. L’objectif est d’augmenter la part de marché en offrant divers produits/services dans une industrie. Par exemple, les fabricants et distributeurs de lait prennent le contrôle des entreprises de production de yaourt pour fournir une liste complète de produits laitiers. Les fusions de groupe représentent des acquisitions des entreprises spécialisées dans d’autres domaines. L’objectif est de devenir aussi vite un poids lourd dans un nouveau domaine. Un distributeur et fabricant de produits laitiers, par exemple, acquiert un distributeur d’eau minérale bien connu pour investir dans ce nouveau marché des boissons).

Des conseils pour mieux gérer une fusion-acquisition 

Vous souhaitez apprendre à gérer la fusion acquisition ? En fait, trouver l’énergie coopérative idéale entre deux organisations est un défi complexe. Pour assurer résultat de l’activité, il est essentiel de prendre en compte des étapes spécifiques, avant, pendant et après la signature d’un contrat de fusion-acquisition. D’abord, avant de signer un contrat : vous devez bien identifier les problèmes et les risques de Fusac. Une définition précise des objectifs de Fusac implique des questions pertinentes. Les M&A sont-elles prévues pour élargir les activités de l’entreprise ? Le but est-il de renforcer son influence mondiale ? Si les objectifs sont bien définis, il sera plus facile d’analyser et de prévoir les risques financiers et commerciaux des M&A. Ensuite, pendant la signature, entourez-vous de spécialistes pour faire face à la période de négociation de Fusac. La phase de négociation, c’est le pivot opérationnel d’un M&A. Étant donné que la M&A peut prendre diverses formes, le fait de s’entourer de spécialistes des questions juridiques, monétaires et fiscaux est le meilleur moyen de sécuriser une transaction. Enfin, après le contrat, vous devez créer une culture d’entreprise exceptionnelle. Chaque entreprise a des personnes et des caractéristiques organisationnelles uniques. Dans le cas d’un M&A, une période d’adaptation de 2 ans environ est nécessaire afin de créer une culture d’entreprise typique. De plus, vous devez vous communiquer avec vos partenaires commerciaux : cela ne se limite pas seulement aux représentants. Les fournisseurs et les clients peuvent être remués dans leurs habitudes, attribuant ainsi la compétitivité des nouveaux produits. Communiquer sur les points forts de Fusac de manière transparente était essentiel afin d’attirer de nouveaux clients potentiels sans perdre ceux des deux organisations précédentes. Pour cela, une des techniques gagnantes est de créer une nouvelle entité hybride, où chaque société conserve sa valeur et sa situation commerciale.

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